d'un mouvement violent et d'un regard
tu balaies tout ce que ta vais emplié dans l'espoir
brouillon candide désemparé,
deffleurer d'un doigt cette grosse pute d'eternité
maladroitement mais fièrement et sans halt
a descente s'encre sur nos photos de famille
à moitié brulées ou aux pourtours vitriolés
impure, sanglante, dévisagee
il ta fallu cette fois te faire violence pour exister
maladroitement, faiblement, et sans gloire
au milieu de tes pendantes
les genoux écorches
et le brasé cartés
toujours soujette à suffire
autour d'un spectacle désinvolte
ou pourtant personne ne semble vouloir abdiquer
tu va cilles comme une enfant désinhibée
seule livresse funeste
t'attire à bien des égards
loin d'une foi modeste
qui se nourrit lentement de tes déboires
au milieu de tes pendantes
les genoux écorches
et le brasé cartés
toujours soujette à suffire
toujours soujette à sa breuver sans s'assouvir
l'impureté est maîtresse de ces débats
faibles persistants
ces chansonnettes poussées jusqu'au sang
résonnent, résonnent encore
sans coeur
et sans corps
ces sombres fables
comptées jusqu'au sang
résonnent encore